
RobotDynalink : la robotique de service fait sensation au SIEC 2025
RobotDynalink : la robotique de service fait sensation au SIEC 2025
Pour sa toute première participation au SIEC, Raphaël Azria, fondateur de RobotDynalink, a marqué les esprits. Sur le salon, ses robots autonomes — ménagers ou d’accueil — ont attiré l’attention des visiteurs et des professionnels, intrigués par ces machines déjà largement adoptées en Asie et désormais prêtes à conquérir les espaces commerciaux français.
Importer, sélectionner, déployer : la méthode RobotDynalink
Créée il y a tout juste six mois, la jeune entreprise s’est spécialisée dans l’importation et la revente de robots issus de grands fabricants chinois, notamment Pudu et OrionStar, deux références mondiales du secteur.
Pour garantir la qualité de son offre, Raphaël Azria a personnellement visité plusieurs usines en Asie afin de sélectionner les meilleures marques, avant de s’appuyer sur un partenaire importateur pour gérer la logistique, le stockage et les formalités douanières.
L’objectif : permettre aux centres commerciaux, enseignes et acteurs du loisir indoor de moderniser leurs services grâce à des solutions automatisées, tout en optimisant leurs coûts opérationnels.
Des usages multiples : du ménage automatisé à l’accueil des visiteurs
Les robots présentés au SIEC ont démontré un large éventail d’applications.
- Robots de ménage : idéaux pour les parkings indoor ou les grandes surfaces à nettoyer quotidiennement, avec un gain de temps et d’argent significatif.
- Robots de service et d’accueil : capables d’informer, guider ou interagir avec les visiteurs dans des retail parks, centres commerciaux ou lieux recevant du public.
Côté prix, les robots de service se situent entre 12 000 et 17 000 €, tandis que les robots de ménage varient de 18 000 à 23 000 €. Pour faciliter leur adoption, RobotDynalink propose également une location longue durée, autour de 900 € par mois, via son partenaire Locam.
Montée en compétence et attractivité des métiers
Interrogé sur la question sensible de l’impact de la robotisation sur l’emploi, Raphaël Azria est clair : la robotique ne supprime pas les postes, elle les transforme.
Les robots prennent en charge les tâches répétitives, tandis que les équipes locales montent en compétence, notamment en maintenance et en pilotage des machines — une manière de rendre les métiers plus attractifs et mieux valorisés.
Une jeune entreprise déjà courtisée
Présent au SIEC pour la première fois, l’entrepreneur dit avoir largement atteint ses objectifs. Plusieurs acteurs du retail et du loisir indoor ont manifesté leur intérêt, notamment pour des robots d’accueil capables d’orienter les visiteurs aux différentes entrées d’un retail park.
Avec six robots déjà opérationnels dans sa pépinière d’entreprises à Montesson — véritable showroom vivant — et un catalogue de 26 modèles disponibles, RobotDynalink se prépare désormais à la prochaine étape : installations chez les premiers clients, recrutement de techniciens, mise en place des contrats de maintenance… et accélération du développement commercial.
Le tout sans levée de fonds : l’entreprise est financée sur fonds propres, avec un capital de 60 000 € et plus de 100 000 € investis personnellement par son fondateur.
Un SIEC décisif pour la suite
Raphaël Azria l’affirme : sa participation au SIEC, décidée à la dernière minute, a été un véritable tremplin. Rencontres qualifiées, accès direct à des décideurs et compréhension affinée du marché des espaces commerciaux… Une visibilité que le jeune entrepreneur n’aurait pas obtenue ailleurs. RobotDynalink repart donc du SIEC 2025 avec des perspectives très prometteuses — et une confirmation : la robotique de service a bel et bien sa place dans le commerce de demain.
