Automatiser et optimiser : la machine au service du commerce

RobotDynalink a marqué les esprits avec ses robots de service, de nettoyage et d’accueil. Créée en janvier, la société voit grand : générer des recettes publicitaires grâce aux robots de service, réduire les coûts de main-d’œuvre avec des robots de nettoyage autonomes, et offrir un accueil interactif orienté par intelligence artificielle. Adaptées à différents environnements, ces machines incarnent une vision pragmatique de l’automatisation.

Dans un autre registre, Dream Energy alimente la mobilité électrique avec un réseau de super chargeurs ultra-rapides, alimentés par ses propres barrages hydroélectriques. Les stations, installées clés en main sur les parkings de retail, se veulent simples d’usage (paiement carte bleue, pas d’appli) et sans contraintes pour les propriétaires, qui touchent une part des revenus. Déjà 25 stations actives, 100 prévues d’ici un an : l’entreprise mise sur la croissance du parc de véhicules électriques.

Réenchanter l’expérience client : du design aux univers immersifs

Pour Pierre & Maurice, agence d’architecture et de design, la mixité des usages et l’émotion sont les clés du retail de demain. L’agence transforme les actifs commerciaux pour y intégrer santé, restauration, loisirs et services, comme sur le projet « Open Park » près de Reims, pensé pour inciter à revenir.

La société CED, connue sous la marque PP, joue sur un registre plus sensoriel encore. Entre expositions thématiques (jungle, dinosaures, océans), décors floraux géants, ou installations inspirées de Jules Verne, cette entreprise familiale nantaise imagine et installe des concepts immersifs en centres commerciaux, retail parks et villes. Leur force : gérer le projet de la première esquisse à la pose finale, pour des durées allant d’un festival de deux semaines à une mise en ambiance sur six mois avec rotation des décors. Leur conviction : face au numérique, le commerce physique doit miser sur l’émotion et l’instant vécu, une expérience qu’aucun écran ne peut livrer.

Du côté de l’événementiel, Propuls Connect revendique plus de 700 événements annuels dans 200 centres. Leur spécialité : importer dans les galeries marchandes des expériences immersives sous licence — Koh-Lanta, Fort Boyard, ou encore Stranger Things —, gratuites pour le public mais redoutablement efficaces pour générer du trafic et prolonger le temps de visite.

Connecter avec la demande : intelligence artificielle et data granulaire

All Inbox démocratise les outils marketing autrefois réservés aux experts. Sa plateforme réunit SMS, e-mailing, réseaux sociaux et automatisations pilotées par IA. Présente en France, Belgique et Luxembourg, elle séduit aussi les petits commerces et parcs de loisirs grâce à sa simplicité et à l’absence d’engagement.

Du côté de la data, Yourban scrute la demande réelle dans plus de 600 000 villes via l’analyse des recherches Google. L’outil permet d’identifier des tendances émergentes et d’adapter l’offre avant que le marché n’explose. Centres commerciaux, enseignes, collectivités, tous peuvent ainsi ajuster leurs stratégies d’implantation ou de programmation.

Aller vers le client : mobilité et design événementiel

Enfin, Geome apporte une réponse originale aux besoins de retail itinérant avec le X-Trail. Cette structure hybride, entre rigide et gonflable, est montée sur remorque et transformée en pop-up store mobile prêt à l’emploi, sans montage complexe. Déjà utilisé pour des tournées de marques (automobile, mode, cosmétique) le X-Trail se loue en région parisienne ou s’achète pour un usage en Europe. Entièrement personnalisable grâce à sa toile interchangeable et ses façades stickables, il permet de porter la marque directement au-devant du public.